Il y a peu, j’ai évoqué au détour d’une chronique mon intérêt pour le minimalisme, et j’ai eu envie de chroniquer mes aventures pour garder une trace de mes avancées et de mes ratages, pouvoir mesurer le chemin parcouru, et partager cette expérience avec toi.
Cette idée m’a amenée à rechercher ce qui m’attire vraiment dans cette philosophie de vie, pourquoi je ressens le besoin de l’adopter et de la mettre concrètement en œuvre.
A première vue, le minimalisme peut paraître austère, d’autant que les différents noms qu’il porte ne sont pas beaucoup plus attrayants : décroissance, sobriété heureuse, …
J’ai trouvé récemment un mot, qui désigne le style de vie suédois : le lagom (à prononcer lar-gom) qui est l’art de la juste mesure. Ni trop, ni trop peu, juste ce qu’il faut. Et c’est la traduction exacte de la façon dont j’ai envie de vivre. Un des piliers de cette philosophie est le respect de la nature, ce qui correspond à ma première phase de réflexion sur cette envie de vivre plus simplement.
Cette phrase de Jerome K. Jerome ne dit d’ailleurs pas autre chose :
« Rends légère la barque de la vie et munis-la des seules choses dont tu aies besoin : un intérieur et des plaisirs simples, un ou deux amis dignes de ce nom, quelqu’un qui t’aime et que tu aimes – un chat, un chien, une pipe ou deux – prends assez de provisions pour te nourrir et te vêtir, un peu plus que le nécessaire pour te désaltérer, la soif étant une chose terrible. » (3 hommes sur un bateau).
Je l’ai toujours trouvée très juste, et pendant longtemps, je l’ai mise en pratique sans même m’en apercevoir, en grande partie car mes finances étaient très limitées. Et puis je suis entrée dans la vie professionnelle, j’ai rencontré Mimosa… Tout cela s’est accompagné d’une hausse de mon niveau de vie et d’une augmentation de mes dépenses.
C’était il y a une dizaine d’années, et j’ai conservé ce style de vie, oubliant un peu ma philosophie de naviguer dans la vie avec une barque légère.
Ce qui m’a ramenée dans cette démarche, c’est un constat, posé depuis un ou deux ans. J’ai une vie confortable… et la désagréable impression de m’être éloignée de l’essentiel, de ce qui fait le sel de la vie. Cela m’a donné envie de remettre en pratique cette philosophie, c’est de cette façon que j’ai découvert le courant minimaliste.
Au début j’ai eu la nette impression d’être submergée: minimaliste, zéro déchets, permaculture… tous ces courants plus ou moins proches ont formé un bel embrouillamini dans ma tête, me donnant envie de me lancer dans toutes les directions à la fois et, bien sûr, échouant lamentablement d’avoir voulu trop en faire, me créant un carcan là où je voulais regagner de la liberté. Alors au bout de quelques mois, j’ai tout arrêté. Ma réflexion a continué et aujourd’hui, je suis plus consciente de ce que je veux.
Pour moi, le minimalisme se conjugue avec l’idée de revenir au plaisir, à la sérénité et à la liberté d’esprit, et au respect des ressources que nous offre la planète. Aussi, j’ai décidé d’adopter la technique des petits pas. Avancer doucement mais sûrement pour retrouver cette douce sensation de plénitude, d’harmonie et de liberté.
Place donc à l’aventure d’un retour à une vie lagom !
J’ai hâte de suivre tes aventures! Tu sais à quel point je partage cette philosophie 🙂
Excellente introduction en tout cas!
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Merci 😊 La suite arrive tout vite !
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Chouette introduction ! Je suivrai tes avancées avec plaisir 🙂
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C’est intéressant ! J’ai hâte d’avoir d’autres articles sur cette thématique pour voir un peu ce que tu mets en place, puisque je suis un peu dans les balbutiements d’une démarche similaire.
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Super ! Je serai ravie de voir quelles actions tu mets en place de ton côté 😊
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